L’appel du cristal fendu
Les objets s’accumulaient plus vite que prévu. Chaque matin, levoyant retrouvait devant son ateliers des sacs, des caisses, assez souvent normalement des morceaux d’objets posés à même le sol. Les habitants, sans le dire, avaient débuté à déposer leurs fragments d’eux-mêmes tels que on offre un aveu discret. Ils ne demandaient rien en renouveau. Ils laissaient derrière eux ce qu’ils n’osaient plus préserver. Le métaux, le plastique, le cristal brisé formaient pointe à brin un événement silencieuse de la ville. La voyant poursuivait son œuvre. Elle sélectionnait n'importe quel élément selon une cerveau inapparent. Le poids, l'épreuve, l’usure, la forme : tout entrait dans sa construction. Les Évreux devenaient plus hautes, plus instables, mais également plus bavardes. Les reflets dans le symbole familial gagnaient en intensité. Les estrades apparaissaient plus nettes, presque animées. Des têtes se dessinaient dans les éclats, des gestes s’enchaînaient. 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Le hublot, désormais posé sur une dalle centrale, captait leurs silhouettes diffractées, et par ces déformations naissaient les visions. Depuis neuf ou 10 semaines, une étrange latence accompagnait tout lecture. Le degré n’apparaissait pas immédiatement. Il semblait attendre une vigueur sans ambiguité, tels que si le lendemain devenait exigeant, réticent à se indiquer. La voyante restait de temps à autre de longues heures figée devant le support grise du miroir, jusqu’à ce qu’un brillance traverse en dernier lieu le cristal, révélant un évenement condensée, comme extraite d’un but oublié. Les reproductions devenaient plus emblématiques, moins lisibles. Mais leur portée, lui, s’intensifiait. Le concurrence de voyance audiotel ressentait cette évolution. Les consultations se multipliaient, porteurs d’un trouble présent. 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